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farci, ie

part. passé (far-si, sie) de farcir
  • 1Rempli d'une farce. Vous m'envoyez toujours des pâtés farcis de truffes. [Voltaire, Correspondance]
  • 2 Par extension. Dans tout autre temps, ils [les lions-marins] sont très gras, et leur estomac est farci des poissons et des crustacés qu'ils mangent en grande quantité. [Buffon, Quadrupèdes]

    Fig. Ici dans un quartier farci de bourgeoisie. [Hauteroche, Les Bourgeoises de qualité] Sa lettre est toute farcie de tendresse. [Sévigné, 93] Ses critiques sont farcies d'erreurs. [Bossuet, Lett. 267] Ses cheveux blonds étaient farcis de ce ruban couleur de citron. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Un médecin farci de secrets merveilleux. [Hamilton, ib. 10] Des parlements farcis d'enfants de gens d'affaires, de sots du bel air ou d'ignorants pédants. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Le roi, à qui Waller venait, selon l'usage des rois et des poëtes, de présenter une pièce farcie de louanges. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]

    Pièces farcies, pièces dans lesquelles on mêlait à la langue vulgaire des mots du latin ou même d'une autre langue. Dante a fait des pièces farcies où se trouvent des mots italiens, provençaux et français.

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Gabion farci, voir GABION.

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